Apparition de l’oïdium sur fraisier

Le développement de l’oïdium Sphaerotheca macularis est favorisé par temps chaud et sec le jour (température moyenne de 25° C) et par les nuits fraîches avec présence de rosée le matin.

Les cultures hors-sol sont beaucoup plus sensibles que celles de plein champ (densité plus importante, hygrométrie ambiante plus faible). Les excès d’azote favorisent la maladie. Certaines variétés sont sensibles à l’oïdium : Annabelle, Camarosa, Gariguette, Rubis Gem, alors que la variété Agathe est reconnue comme la plus tolérante.

Stratégie de protection


Il est nécessaire de limiter les sources de contamination en supprimant les organes attaqués et en les évacuant de la parcelle (les enterrer ou les brûler).

Pendant les périodes de non culture, il faut en profiter pour désinfecter les structures. La fermeture des portes des abris à partir du mois de septembre pour les variétés remontantes limite les conditions du développement de la maladie. Du fait de la forte dépendance du champignon aux conditions ambiantes (températures, hygrométrie, rosée…), la maîtrise de l’irrigation joue un rôle important, en particulier la pratique de la micro-aspersion permet de limiter le développement de l’oïdium.

oidium_fraisier