Nous vous proposons dans ce document un bilan des moyens de lutte et de gestion des mouches des fruits et des légumes avec un focus sur le piégeage alimentaire.
Nous vous proposons dans ce document un bilan des moyens de lutte et de gestion des mouches des fruits et des légumes avec un focus sur le piégeage alimentaire.
Les pucerons sont parmi les ravageurs les plus récurrents sur les exploitations. Ils sont néanmoins régulés par un cortège d’auxiliaires qui ne sont pas tous connus. Sur la planche ci-dessous, les principaux auxiliaires qui contrôlent les pucerons vous sont présentés.
> Télécharger la fiche phytosanitaire auxiliaire des pucerons <<
Les auxiliaires se maintiendront à conditions d’aménager sa parcelle avec des plantes variées, de l’enherbement spontanée, etc. Plus d’informations sur l’aménagement de sa parcelle ICI.
En vogue depuis plusieurs années, les hôtels à insectes sont utilisés pour offrir un abri à certains auxiliaires, notamment les pollinisateurs comme les Xylocopes ou les guêpes et abeilles solitaires.
Ils sont beaucoup mis en place en Métropole mais ils ont aussi leur application chez nous en conditions tropicales. Ils n’attireront cependant pas les mêmes auxiliaires et il faudra l’adapter aux espèces locales. Ainsi, nous préférons l’appellation Hôtel à Arthropodes car des insectes et arachnides pourront y habiter.
Cette première fiche vous renseigne sur les matériaux et les premiers conseils de mise en place sur votre parcelle. Il faudra observer régulièrement vos hôtels pour affiner leur conception et leur localisation tout en aménageant sa parcelle pour le maintien de ces auxiliaires. Plus d’informations sur l’aménagement de sa parcelle ICI.
Plus d’informations sur la fiche ci-dessous :
Afin de fournir aux auxiliaires un habitat favorable à leur maintien et à leur développement, il faut non seulement éviter les traitements insecticides et herbicides mais aussi aménager la parcelle avec des plantes diversifiées. Tout cela s’inscrit dans la mouvance de l’Agroécologie. Certains auxiliaires ont besoin de nectar et de pollen, d’autres d’une diversité végétale pour leur offrir des abris et des spots de chasse, etc. Il faut ainsi penser au design de sa parcelle afin de pérenniser la présence des insectes utiles.
Plus d’informations dans la fiche phytosanitaire ci-dessous :
>> Télécharger la fiche Aménager sa parcelle pour les auxiliaires <<
A l’opposé des ravageurs ou bioagresseurs, on retrouve les auxiliaires des cultures. Ils sont naturellement présents sur vos parcelles et travaillent aux bénéfices de l’agriculteur nuit et jour. Pour se rendre compte de leur abondance et de leur diversité , nous vous encourageons à observer régulièrement et minutieusement vos parcelles. Plus d’informations ICI.
Parmi les auxiliaires des cultures, on compte différents groupes, les pollinisateurs, les prédateurs, les parasitoïdes et les microorganismes. N’hésitez pas à consulter nos fiches sur les principaux auxiliaires des cultures :
Dans les parcelles agricoles, une multitude d’Arthropodes sont présents aussi bien sur la culture qu’aux abords. Ces insectes et arachnides ne sont pas tous bons ni tous mauvais. Pour mieux comprendre leurs rôles pour la culture, il faut tout d’abord les observer avec le matériel et les techniques adéquates. Ainsi vous pourrez reconnaître les nuisibles et les auxiliaires. Ces 2 grands groupes sont généralement à l’équilibre sur les parcelles en agroécologie.
Pour plus d’informations, nous vous proposons une fiche descriptive sur ces méthodes d’observations :
>> Télécharger la fiche Observer les Arthropodes des cultures <<
Parmi les auxiliaires, vous pourrez retrouver les prédateurs, les parasitoïdes, les microorganismes et les pollinisateurs. N’hésitez pas à consulter leurs fiches descriptives ICI.
Le virus du ToLCNDV ou Tomato Leaf Curl New-Delhi Virus est un geminivirus qui attaquent les Solanacées et Cucurbitacées. Il cause des symptômes variés selon la plante hôte attaquée avec sur feuilles et fruits (chlorose, déformation, gaufrage, etc.). Il a été détecté en France en septembre 2020 dans la région PACA et Occitanie sur courgette. Au niveau mondial, il est déjà présents dans divers pays avec un impact important sur Cucurbitacées.
Retrouver plus d’informations dans la fiche ci-dessous :
L’oïdium est une maladie fongique qui touche de nombreuses cultures notamment la tomate. Elle est largement répandue sous serre ou en plein champ et cause fréquemment des dégâts sur les cultures.
Retrouver plus d’informations dans la fiche ci-dessous :
>> Télécharger la fiche phytosanitaire oïdium de la tomate <<
Les paillages plastiques sont largement utilisés (maraîchage, ananas…) pour la maitrise de l’enherbement, c’est une alternative à l’utilisation des herbicides.
L’élimination de ces paillages plastiques est problématique. Les voies de recyclage, financièrement soutenables et écologiquement acceptables, sont très limitées dans notre contexte insulaire.
Dans le cadre du projet BIODOM (Ecophyto), plusieurs nouveaux paillages biodégradables sont testés depuis 2018 en station et chez des agriculteurs à La Réunion et aux Antilles. La tenue des paillages pendant le cycle de culture (maraichage, ananas…) et leur biodégradation ont été observés dans notre environnement tropical.
Après usage, ces paillages biodégradables pourront être enfouis dans le sol ou compostés avec les déchets végétaux : ils seront alors dégradés par les micro-organismes et transformés en eau, CO2 et CH4, et éventuellement en sous-produits (résidus, nouvelle biomasse) non toxiques pour l’environnement.
Ces nouveaux paillages biodégradables sont tout aussi efficaces que les paillages plastiques traditionnels. De plus ils sont produits et disponibles localement, un atout environnemental en plus !
Prenez contact avec votre technicien référent ou avec la cellule environnement : environnement@reunion.chambagri.fr.
Pour plus d’informations vous pouvez télécharger le poster associé en cliquant ICI
Le virus du ToBRFV ou Tomato Brown Rugose Fruit Virus est un tobamovirus qui causent des symptômes variés sur feuilles (chlorose, déformation, mosaïque, etc.) et des taches brunes sur fruits vert et une coloration irrégulière sur fruits murs. Il a été détecté en 2020 dans le Finistère et a été éradiqué depuis. Au niveau mondial, il est sous étroite surveillance car son mode de contamination par simple contact est extrêmement efficace.
Retrouver plus d’informations dans la fiche ci-dessous :
L’hernie des crucifères (Plasmodiophora brassicae) est un champignon telluriques qui s’attaquent aux racines et provoquent des déformations marquées puis la mort de la plupart des Brassicacées ou crucifères.
Plus d’informations dans la fiche phytosanitaire suivante :
>> Télécharger la fiche phytosanitaire Hernie des crucifères <<
La rouille blanche des crucifères est une maladie mal connue mais pourtant courante sur les brèdes, radis, etc. Elle provoque des taches jaunes sur la face supérieure accompagnées de pustules blanchâtres sur la face inférieure des feuilles.
Plus d’informations sur cette maladie fongique dans la fiche phytosanitaire dédiée :
>> Télécharger la fiche phytosanitaire Rouille blanche des crucifères <<
La problématique mouches des fruits prend de l’ampleur depuis l’arrivée en 2017 de Bactrocera dorsalis.
Pour prévenir les dégâts au retour de l’été austral, une conférence de presse organisée par le Conseil Départemental de La Réunion et la FDGDON a eu lieu le 26 juillet 2019 sur les moyens de gestions de la mouche orientale des fruits Bactrocera dorsalis. Elle s’est déroulée à Saint-Paul sur l’exploitation de M. Robert Claudy (AVO), partenaire du réseau d’épidémiosurveillance.
Cela a été l’occasion de présenter un BSV spécial qui présente la biologie du bioagresseur, les dégâts engendrés et les moyens de lutte basés essentiellement sur les principes de l’agro-écologie.
Agriculteurs, particuliers, agissons ensemble contre la mouche orientale des fruits !
>> BSV Spécial mouches des fruits <<
Détectée en septembre 2018 par la FDGDON, la chenille légionnaire d’automne ou Spodoptera frugiperda est un Lépidoptère de la famille des Noctuidae. Très polyphage, la chenille peut consommer des Graminées, des Cucurbitacées, etc. mais elle a une préférence marquée pour le maïs. La canne à sucre est également sous haute surveillance.
Au vu de sa dangerosité, ce bioagresseur est réglementé et son signalement est obligatoire sans délai à la DAAF, service de l’alimentation et à la FDGDON. Une lutte obligatoire est également requise lors de la détection d’un foyer. Toutes les mesures qui s’appliquent à ce bioaggresseur sont rappelés dans l’arrêté préfectoral n°2019-404.
Vous trouverez plus d’informations sur la fiche phytosanitaire Spodoptera frugiperda :
>> Télécharger la fiche phytosanitaire Spodoptera frugiperda <<
Pour toute suspicion, la FDGDON au 0262 45 20 00 ou 0692 28 86 02 ; la DAAF, service de l’alimentation au 0262 33 36 68
La seconde édition du guide de reconnaissance des Mouches des fruits et légumes à La Réunion est disponible.
Vous y trouverez :
Il est disponible sur demande dans les antennes de la Chambre d’agriculture. Plus d’informations au 0262 96 20 50 ou 0262 94 25 94.
Dans la lutte contre les mouches des fruits, il faut utiliser tous les outils à votre disposition.
Pourquoi ne pas vous fabriquer un augmentorium ?
Ci-dessous, un guide pour fabriquer le modèle correspondant à vos besoins.
>> Fiche phytosanitaire Tuta absoluta <<
Fin février 2018, la mineuse de la tomate, Tuta absoluta a été repérée sur 2 parcelles sous abris du sud de l’île à Saint-Joseph.
Il s’agit de la première détection de ce papillon sur notre île. Il s’agit d’un des plus redoutables ravageurs de la tomate au niveau mondial. Des prospections sont en cours afin de vérifier l’étendu du foyer.
Ce Lépidoptère se caractérise par des mines larges sur les feuilles qui contiennent une chenille et ses déjections. Au dernier stade, la chenille mesure 8 mm environ. L’adulte est actif en début et fin de journée. Sans mesure de gestion, il peut y avoir une perte de 50 à 100% de la production.
Vous trouverez dans cette fiche, la biologie, la reconnaissance et les mesures à mettre en place en cas de présence de T. absoluta sur vos parcelles.
Pour toutes suspicions, et pour confirmer la présence de nouveaux foyers, merci de contactez :
En 2014, l’équipe épidémio-surveillance a observé de vers plats ou plathelminthes sur une parcelle d’agrumes à Petite-île. Ces vers sont de l’espèce Parakontikia ventrolineata. C’est la première détection de cette espèce sur notre île. Originaire d’Australie, il se nourrit de proies vivantes comme des petits gastéropodes (escargots) et autres invertébrés mais un comportement nécrophage est aussi observé. En Métropole, les fraisiculteurs les retrouvent au niveau des fraises abimées laissées au sol.
A La Réunion, son comportement alimentaire ainsi que sa répartition restent à préciser. Tout signalement sur vos parcelles est intéressant pour améliorer les connaissances sur cette espèce. Si vous l’observer merci de contacter la FDGDON au 0262 45 20 00.
Pour vous aider à la reconnaissance, voici une fiche descriptive de l’espèce :
Fiche descriptive de Parakontikia ventrolineata